De la patience.
Ou de la chance.
Surtout, une correspondance.
Comme si l’image renvoyait à quelque chose qui était déjà en vous.
Le geste de photographier tend un fil entre le monde et vous; pendant une fraction de seconde, un échange d’énergie est envisageable.
Le diaphragme est le chas de l’aiguille, l’espace par lequel passe le courant.
Sans ouverture, pas de partage. Sans déclencheur, pas de vitalité.
L’appareil photo est vecteur d’enthousiasme.
Je photographie toujours avec joie
ceux et ce que je côtoie.
Valérie Girard